AUTORISATION DE DROIT À L'IMAGE
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NOTICE DE L'AUTORISATION DE DROIT À L'IMAGE
Le droit à l’image qui constitue un droit de la personnalité inaliénable, résulte de l’article 9 du Code civil selon lequel “chacun a droit au respect de sa vie privée”.
Le droit à l’image appartient à la personne représentée sur des photos et/ou vidéos.
Sa mise en œuvre a été encadrée par la jurisprudence, c’est-à-dire les décisions rendues par les tribunaux.
LE PRINCIPE DE PROTECTION AU DROIT À L'IMAGE
Selon la Cour de cassation, toute personne dispose d’un droit exclusif sur son image qui lui permet d’autoriser ou de refuser sa captation, sa conservation, sa reproduction et son utilisation.
L’image d’un individu peut être représentée sur tout support, quelle que soit sa nature.
Ainsi, pour pouvoir diffuser l’image d’une personne, il faut obtenir son autorisation expresse et spéciale. Par conséquent, l’autorisation donnée devra être clairement exprimée et écrite (papier ou numérique). En outre, elle devra être suffisamment précise quant aux modalités d’utilisation et/ou d’exploitation de l’image. En pratique, l’autorisation devra mentionner notamment sa finalité, son étendue, sa finalité ainsi que sa durée.
A noter : l’autorisation de diffusion et de fixation de l’image d’autrui n’emporte pas cession de la titularité de son droit à l’image.
LES EXCEPTIONS AU DROIT À L'IMAGE
L’autorisation de la personne n’est pas nécessaire dans certaines circonstances, sous réserve de respecter sa dignité et de ne pas utiliser son image dans un but commercial.
Il en va ainsi notamment si l’image :
- est captée dans un lieu public ou au sein d’un groupe et que la personne n’est pas clairement identifiable
- rend compte d’un sujet et/ou événement d’actualité au nom du droit à l’information
- représente une personnalité publique dans l’exercice de son activité professionnelle
Il faut cependant préciser que ces exceptions doivent être entendues strictement. Par conséquent, l’autorisation devra être sollicitée en cas de doute.
LES PARTICULARITÉS DU DROIT À L'IMAGE D'UN MINEUR
L’autorisation des parents (ou du responsable légal) doit impérativement être obtenue pour utiliser l’image d’un mineur.
Il est préférable d’obtenir l’autorisation des deux parents lorsqu’il s’agit de capter et de diffuser l’image d’un enfant mineur.
En effet, les juges ont considéré par exemple que le tournage et la diffusion d’un reportage mettant en scène un enfant mineur ne constituent pas des actes bénins caractérisant l’acte usuel au sens de l’article 372-2 du code civil.
Le cas des mineurs influenceurs : La diffusion de l’image d’un enfant de moins de seize ans sur un service de plateforme de partage de vidéos, lorsque l’enfant en est le sujet principal, est soumise à une déclaration auprès de l’autorité compétente (inspection du travail) par les représentants légaux, dans certains cas.
LES SANCTIONS
Toute photographie, vidéo ou diffusion de l’image d’une personne sans son accord est sanctionnée par la loi française.
D’un point de vue civil, la victime peut réclamer le retrait des photos ou vidéo litigieuses mais aussi l’allocation de dommages et intérêts en réparation des préjudices subis.
En outre, une action pénale peut être engagée sur le fondement des articles 226-1, 226-2 et 226-8 du Code pénal.
EN BREF
Dans la plupart des cas, il faut penser à recueillir préalablement et par écrit le consentement de la personne photographiée ou filmée. A défaut et en cas d’atteinte à son droit à l’image, des sanctions civiles et/ou pénales pourraient être infligées.